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Ces médicaments qui causent une attaque de panique
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L’attaque de panique, une situation particulièrement angoissante, peut constituer l’effet indésirable de certains médicaments. Or, ce risque est rarement mentionné dans la notice.
Le terme « attaque de panique » désigne l’apparition brutale et / ou imprévisible d’une peur ou d’un malaise intense, qui s’aggrave rapidement. L’attaque peut durer de quelques minutes jusqu’à une heure, avec une sensation de malheur ou de mort imminente, et parfois d’autres symptômes (neuropsychiques, digestifs, cardiaques…). La crainte d’une nouvelle attaque est une réelle source d’angoisse.
La revue médicale Prescrire fait état d’une analyse des notifications d’attaques de panique associées à des médicaments, et transmises à un centre régional de pharmacovigilance français. Elles ont été imputées à diverses classes de médicaments, en particulier des psychotropes, mais pas seulement : anti-infectieux (méfloquine…), antirétroviraux, antibiotiques (macrolides et fluoroquinolones), anti-acnéiques (isotrétinoïne…) et corticoïdes. La base européenne de pharmacovigilance a enregistré une série de médicaments exposant à des troubles proches des symptômes de l’anxiété, qui peuvent précipiter une attaque de panique, poursuit Prescrire. Par exemple des médicaments qui augmentent la fréquence cardiaque, tels que le salbutamol, la pseudoéphédrine, le méthylphénidate, le bupropion (bupropione) ou les dérivés nitrés.
« Les attaques de panique sont rarement mentionnées dans les notices des médicaments concernés. Face à ces attaques, évoquer la possibilité d’une cause médicamenteuse permet parfois de régler le problème en arrêtant le médicament. Ou, quand les attaques de panique sont liées à l’arrêt brutal d’un tranquillisant tel qu’une benzodiazépine, en procédant à un arrêt progressif ». Tout ceci en stricte concertation avec son médecin, bien entendu.