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Bébé a du mal à s’endormir : faut-il le laisser pleurer ?
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Comment réagir lorsqu’un nourrisson manifeste des difficultés persistantes pour s’endormir ?
Ces chercheurs de l’université de Melbourne ont évalué les effets à long terme de deux méthodes destinées à faciliter l’endormissement des bébés : celle des « pleurs contrôlés » et celle du « camping out ». Le principe ? Pour les « pleurs contrôlés », l’idée consiste à laisser pleurer l’enfant un peu plus longtemps chaque jour, avant d’aller le rassurer. Pour le « camping out », l’un des parents reste auprès du nourrisson pour l’apaiser, mais sans le prendre dans ses bras.
Si ces deux techniques ont prouvé leur efficacité dans l’amélioration des habitudes de sommeil chez le bébé, elles sont critiquées pour créer, avec des pleurs prolongés, un stress inutile, voire un traumatisme chez l’enfant, avec de possibles conséquences psychologiques. Les spécialistes australiens ont suivi quelque trois cents bébés, depuis l’âge de 7 mois jusqu’à 5 ans. Les enfants ont été répartis en plusieurs groupes, en fonction de l’approche adoptée par les parents pour gérer le sommeil.
Résultat : aucune différence dans le développement affectif, psychologique ou relationnel de l’enfant selon les différents types d’intervention parentale. Pour autant, bien entendu, que la gestion des difficultés d’endormissement repose sur des critères sensés, raisonnables, mesurés.