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Quelle contraception en cas d’hypertension ?
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La proportion de femmes hypertendues en âge de procréer est loin d’être négligeable : la question du choix d’un contraceptif se pose directement pour elles.
Ainsi que le souligne la revue française « Le Généraliste », la présence d’une hypertension artérielle « ne contre-indique pas le recours à la contraception hormonale, mais impose la prudence notamment avec des pilules oestroprogestatives ».
La contraception progestative pure peut être prescrite chez l’hypertendue, dans la mesure où « les progestatifs n’ont un effet délétère sur la pression artérielle que lorsqu’ils sont associés aux œstrogènes ». Les pilules micro-dosées sont utilisables dans ce contexte.
Concernant les formes non orales, « le DMPA en injection trimestrielle a été évalué et n’est envisageable que si la pression artérielle est bien contrôlée. Quant aux implants ou aux DIU à la progestérone, on manque encore d’études sur le sujet ».
La contraception oestroprogestative, quelle que soit la voie d’administration, « ne peut être envisagée, pour l’heure, que chez une femme de moins de 35 ans, bien équilibrée par le traitement antihypertenseur, en l’absence de complication et d’autres facteurs de risque, et est formellement contre-indiquée dans les autres cas ». Les pilules les plus récentes font l’objet d’une évaluation sur ce plan, indique « Le Généraliste ».