Articles associés
Facebook rafraîchit le cerveau
news
L’utilisation du réseau Facebook pourrait contribuer à améliorer certaines capacités chez la personne âgée.
C’est du moins ce que tendent à indiquer ces recherches, qui demandent à être approfondies (par l’intégration d’un plus grand nombre de participants sur une plus longue durée). Ceci étant, les premières indications ne manquent pas d’intérêt.
| Une équipe de psychologues de l’université de l’Arizona a procédé auprès de trois groupes de personnes âgées de plus de 65 ans. • Le premier était composé de dames et de messieurs qui n’avaient jamais utilisé Facebook auparavant. Après avoir été initiés, ces volontaires se sont acceptés mutuellement comme « amis » et ont été invités à poster au moins un statut ou un commentaire chaque jour, durant huit semaines. • Le deuxième rassemblait aussi des non utilisateurs de Facebook, qui ont régulièrement mis à jour un journal en ligne, à caractère confidentiel, avec au moins une publication quotidienne ne dépassant pas trois à cinq lignes (sur le schéma des messages Facebook). • Le troisième a réuni des personnes auxquelles il a été promis de recevoir une formation pour l’utilisation de Facebook, mais qui n’a jamais eu lieu. |
L’explication ? Elle tient essentiellement à l’apprentissage de nouvelles compétences (beaucoup plus complexes pour Facebook que pour le journal en ligne), à la nécessité de renouveler constamment ses informations (important pour muscler la mémoire de travail) et au renforcement des relations sociales (mais à long terme ?). Cette étude considère donc que Facebook, parmi d’autres réseaux sociaux, pourrait contribuer à donner un petit coup de pouce au cerveau. Questions : qu’en est-il dans une population plus jeune et, pour les aînés, à quels types d’abus spécifiques risquent-ils d’être exposés ?
[Source : Congrès de la Société internationale de Neuropsychologie]















