Sadomasochisme : 1000 coups sur les fesses, les reins lâchent

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news Un adepte des pratiques sadomasochistes extrêmes a dû être pris en charge après une séance particulièrement intense, en raison d’une défaillance sévère de ses reins.

C’est la première fois que la littérature médicale rapporte un cas de défaillance rénale aiguë après une séance de sadomasochisme, indique Le Monde. Le patient est un Allemand âgé de 61 ans, adepte de ces pratiques depuis plusieurs années. Lors d’une séance, il a été fermement ligoté, le ventre plaqué sur une planche en bois, avec des cordes qui lui enserraient le dos et les cuisses. Pendant une bonne demi-heure, il a reçu sur le postérieur un millier de coups portés avec une canne en bois et une longue cravache.

Compression abdominale et nombreux coups


Le lendemain, le sexagénaire remarque qu’il urine peu, avec en plus une présence de sang. Il ne s’inquiète pas trop : cela lui était déjà arrivé après une séance SM. Mais le jour suivant, il n’urine plus du tout, et il se tourne alors vers son médecin généraliste. Les analyses pratiquées en urgence révèlent une atteinte rénale aiguë sévère, poursuit Le Monde. Le patient est hospitalisé, on soigne ses blessures aux fesses et aux cuisses, et une biopsie rénale est réalisée, qui confirme une atteinte sérieuse.

Dans l’article scientifique relatant les faits, l’équipe qui l’a pris en charge (Klinikum Stuttgart) note que le traitement donne de bons résultats, l’état de santé du patient s’améliore progressivement, et il peut quitter l’hôpital huit jours après son admission. Il s’est complètement rétabli. Quant aux causes de la défaillance rénale, elles relèveraient d’au moins deux facteurs : 1°) la forte compression des organes abdominaux lorsque la personne était ligotée sur la planche, et 2°) les nombreux coups. Le patient a été victime d’un syndrome compartimental abdominal, c’est-à-dire une hypertension intra-abdominale associée à la défaillance d’un organe (ici les reins). Le sexagénaire a expliqué à ses médecins qu’à l’avenir, il veillerait à réduire l’intensité des séances.

Source: BMJ Case Reports (http://casereports.bmj.com) via Le Monde (www.lemonde.fr)

Dernière mise à jour: octobre 2018

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