Une nouvelle étude de l'Université de Californie à San Francisco aurait découvert comment diagnostiquer la sclérose en plaques (SEP) plus tôt et plus rapidement. Des anticorps spécifiques à la maladie circuleraient dans le sang des patients déjà des années avant l’apparition des symptômes.

La sclérose en plaques (SEP), une maladie auto-immune progressive incurable, serait causée par le virus Epstein-Barr (EBV). "Avec un vaccin contre l'EBV ou des médicaments antiviraux spécifiques de l'EBV, nous pourrions prévenir ou guérir la SEP à l'avenir", selon une vaste étude américaine.

De nombreuses études ont établi une relation étroite entre la prévalence de la sclérose en plaques et la région du monde où l’on habite. Les pays de l’hémisphère nord sont bien plus touchés.

Une activité sportive adaptée et encadrée permet aux patients souffrant de sclérose en plaques d'améliorer leur condition physique, sachant que l'exercice s'accompagne aussi d'un effet positif sur la fatigue, la qualité de vie et la mémoire.

Une nouvelle hypothèse est avancée pour comprendre le mécanisme de développement de la sclérose en plaques : la carence en vitamine D y occupe une place centrale.

Des symptômes qui annoncent le développement d’une sclérose en plaques peuvent-ils être identifiés plusieurs années avant le diagnostic de la maladie ?

La sclérose en plaques est la maladie chronique neurologique du système nerveux central la plus fréquente chez les jeunes adultes européens. En Belgique, on estime qu’au moins 10.000 personnes en souffrent.

Les chercheurs indiquent eux-mêmes qu’il faudra au moins dix à quinze ans avant que leur découverte aboutisse à la mise au point d’un traitement.