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Fraîches, séchées, compléments : prudence avec les algues
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Qu’elles soient appréciées pour des raisons culinaires ou consommées en tant que supplément alimentaire, il faut faire attention à ne pas abuser des algues, alors que certaines catégories de population doivent les éviter.
Les algues sont reconnues pour leurs valeurs nutritionnelles : protéines, sels minéraux, vitamines..., avec des quantités intéressantes de fibres. Et elles contiennent de l’iode, beaucoup d’iode. Comme le rappelle Le Quotidien du Médecin, il existe un risque non négligeable d’excès d’apport en iode (> 600 µg - microgrammes / jour chez l’adulte) lié à la consommation d’algues. Les espèces les plus riches en iode sont les algues brunes laminaires (Laminaria et Saccharina), ainsi que l’algue rouge Gracilaria verrucosa, mais la teneur peut varier en fonction des conditions de production, de transformation et de préparation.
La réglementation limite les apports en iode via des compléments alimentaires à 150 µg / jour. Dans un avis récent, l’Agence nationale française de l’alimentation (Anses) déconseille la consommation d’algues, hors avis médical, en cas de maladie de la thyroïde, du cœur ou des reins (insuffisance rénale), ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes. Le traitement par lithium ou par iode contre-indique également les algues, qui ne peuvent évidemment pas remplacer ces médicaments. La prudence s’impose chez les enfants. L’Anses recommande aussi aux utilisateurs réguliers de rester vigilants, et elle les invite à prendre connaissance de la teneur exacte en iode des produits qu’ils consomment.