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Après une cuite, le « zéro alcool » ne suffit pas
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Après une consommation excessive d’alcool, le fait de redescendre à une alcoolémie « zéro » n’est pas suffisant pour recouvrer la pleine possession de ses moyens.
Bien qu'une sensation de mal-être soit présente, beaucoup considèrent que l'élimination de l'alcool constitue le critère de référence. C'est une erreur, explique le directeur de la revue québécoise Educ’alcool. En fait, souligne-t-il, au moment où le taux d’alcool est redescendu à la normale, le risque est réel d’une prise de confiance excessive – en particulier au volant -, alors que les facultés sont toujours considérablement perturbées. D'ailleurs, la gueule de bois atteint son pic d'intensité alors que l'alcoolémie est redevenue nulle.
Il note aussi, mais sans avancer d’explication formelle (une composante génétique, probablement), que ce phénomène épargne environ un quart des personnes, qui ne sont pas (notablement) affectées par ces « lendemains qui déchantent », malgré un abus manifeste d’alcool.
En tout état de cause, après une cuite, il faut attendre plus longtemps qu’on ne le croit généralement pour redevenir pleinement opérationnel. Et la seule méthode pour se remettre, c'est de s'hydrater abondamment et de prendre son mal en patience.