L’alimentation du cobaye

dossier L’alimentation du cobaye sauvage est particulièrement diversifiée. Pour le cobaye domestique commun (cavia porcellus), ou cochon d’Inde, il faut essayer de recréer ces conditions.

Dans son milieu naturel, le cobaye se nourrit, à chaque fois par petites quantités, d’une grande variété de légumes, de fruits et de verdure ; qui contribuent non seulement à son équilibre alimentaire, mais aussi à l’usure de ses dents (à croissance continue). Et pour le cobaye domestique ?

Le quatuor alimentaire

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L’idéal consiste à associer les granulés vendus dans le commerce, avec du foin, des herbes (fraîches ou asséchées) et des légumes.

Les granulés

Ils seront préférés aux mélanges de graines, que le cobaye aura tendance à trier, pour ne manger que ses préférées, avec un risque de déséquilibre alimentaire et pas mal de restes que vous serez obligé de jeter.

Il est important de présenter des granulés spécifiquement composés pour cette espèce (ne pas lui proposer de granulés destinés aux lapins, par exemple). La ration quotidienne – scindée en deux ou trois repas – se composera de 30 à 40 g de granulés maximum. Il est d’ailleurs préférable de lui en donner moins (environ la moitié de cette quantité), et de compléter par de la nourriture fraîche et du foin, disponibles en permanence.

Le foin

Essentiel, par son activité de régulateur intestinal et comme « outil » d’usure des dents. Bien vert, sec (pas desséché), mélange de plantes variées : il doit être propre (attention à la poussière !) et servi à volonté dans un râtelier, tout en le renouvelant fréquemment. Un cobaye qui ne mange pas régulièrement du foin doit être considéré comme un animal présentant un problème de santé : direction, donc, le vétérinaire.

Les herbes

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A ajouter au foin, si elles n’y sont pas mélangées.

Ortie, camomille, plantain… : le cobaye adore. Les herbes fraîches sont les meilleures, encore qu’il faut faire preuve de prudence, et ne pas les ramasser dans des endroits potentiellement pollués et/ou souillés (bords de route, parcs fréquentés par des chiens…).

Les herbes doivent être soigneusement lavées et séchées (si elles sont gorgées d’eau, cela peut provoquer une diarrhée). L’introduction dans l’alimentation sera progressive, par quantités croissantes. Au fil des jours, si aucun souci digestif n’est constaté, les herbes peuvent être proposées à volonté.

Les fruits et les légumes

Les cobayes ont grand besoin de vitamine C, fournie par le biais de l’alimentation, encore que des suppléments peuvent être recommandés. Les légumes formeront un mélange avec les granulés. Les fruits, riches en sucres, ne seront proposés qu’avec parcimonie, sous forme de friandise plutôt que de composant nutritionnel à part entière.

Tous les végétaux ne sont pas indiqués : il faut éviter, notamment, la pomme de terre, la salade iceberg, la laitue, l’oignon, l’ail, le poireau ou encore les céréales « à consommation humaine » (sauf occasionnellement des flocons d’avoine). Jamais de persil pour une femelle gestante. Le chou et le brocoli sont appréciés.

Et bien évidemment, de l’eau fraiche, sans oublier un « os à ronger » (une petite branche de pommier, d’érable ou de noisetier, par exemple).



Dernière mise à jour: août 2015

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