Santé du chien : surveiller le tartre
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Le tartre est fréquent chez le chien, sachant que les races de petite taille sont particulièrement concernées. Comment prévenir et traiter ces dépôts, cause majeure de mauvaise haleine et dont les conséquences peuvent être sérieuses pour la santé de l’animal ?
Le processus de formation du tartre chez le chien est identique à ce qui se produit chez l’homme.
Les conséquences
• Le tartre est l'un des grands responsables de la mauvaise haleine. Ce phénomène désagréable n’est pas grave en tant que tel, mais peut néanmoins constituer un obstacle à une relation optimale du chien avec son entourage.
• La gencive est fragilisée, et devient la cible d’inflammations et d’infections. Elle saigne facilement. Le parodonte (l’ensemble des tissus de soutien de l’organe dentaire) peut à son tour être atteint : faute de traitement, la parodontite conduit à la perte des dents.
• Des atteintes à distance risquent d’affecter des organes majeurs, comme le cœur et les reins, lorsque les bactéries buccales ont migré dans la circulation sanguine générale.
Le traitement
Il n’existe qu’une solution : le détartrage. Cette intervention doit être réalisée régulièrement : en fonction de la race du chien et de sa sensibilité au tartre, le vétérinaire en déterminera la périodicité. Disons que dans la majorité des cas, un détartrage – pratiqué sous anesthésie générale - est indiqué tous les deux ou trois ans.
Le maître doit jouer un rôle de surveillance, en observant les dents de son chien (celles du fond sont souvent les premières concernées) et en réagissant immédiatement lorsque les gencives enflent, deviennent rouges ou qu’elles saignent (ne fût-ce qu’occasionnellement).
La prévention
Elle consiste à lutter contre la formation de la plaque dentaire, précurseur du tartre.
Une bonne hygiène buccale est indispensable et repose sur le brossage des dents, deux à trois fois par semaine. Plus le chien y est habitué jeune, plus il en intégrera le principe (contre nature, de fait).
Des kits spécialement conçus à cet effet proposent un doigtier (un capuchon en caoutchouc muni d’aspérités) et une pâte abrasive. Certaines gammes de croquettes ont été développées dans le but d’assurer une action mécanique, par frottement, contre la plaque dentaire. Dans le même ordre d’idées, les friandises de type os à mâcher ou bâton à croquer peuvent présenter un intérêt. On mentionnera encore les dentifrices sous forme de comprimés ou de solution buvable.
Discutez-en avec le vétérinaire.