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Après un infarctus, un petit verre, c’est OK
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La consommation modérée d’alcool après un infarctus est associée à un effet favorable sur la mortalité.
L’association bénéfique entre l’alcool (à doses modérées !) et la mortalité (toutes causes confondues, et spécifiquement d’origine cardiovasculaire) est connue. Ceci est en tout cas vrai dans la population indemne de maladie cardiovasculaire. Mais qu’en est-il pour les patients qui ont été victimes d’un infarctus du myocarde ? C’est la question posée par cette étude conduite par une équipe de l’université de Harvard (Etats-Unis).
Pour y répondre, les chercheurs ont examiné les données concernant quelque 50.000 hommes américains, suivis durant deux décennies. Pendant cette période, environ 2.000 ont été frappés par un infarctus non fatal ; et, parmi ceux-ci, 500 décès ont été recensés par la suite. La consommation à long terme d’alcool a été calculée avant le premier épisode d’infarctus, et ensuite tous les quatre ans. |
Des résultats publiés dans la revue « European Heart Journal ».