Cancer de l’ovaire : et les ganglions ?
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Une étude américaine insiste sur le fait qu’une biopsie des ganglions lymphatiques doit systématiquement intervenir lors d’un diagnostic de cancer de l’ovaire. A défaut, le risque de décès est multiplié par deux.
Des chercheurs de l’UC Davis Medical Center de Sacramento (Californie) ont conduit une étude portant sur quelque 750 femmes chez lesquelles un cancer de l’ovaire a été diagnostiqué à un stade précoce. Premier constat : un quart d’entre elles n’ont pas immédiatement bénéficié d’une biopsie des ganglions lymphatiques, afin de détecter des signes éventuels de propagation de la maladie.
Et les conséquences s’avèrent dramatiques, puisqu’il apparaît que le taux de survie à cinq ans atteint 84% chez les femmes qui ont subi cette biopsie, contre 69% parmi celles chez qui elle n’a pas été pratiquée. Globalement, indique le Pr Rosemary Cress, coordinatrice de cette étude, « les patientes aux premiers stades de la maladie s’exposent à un risque de décès quasiment doublé si une biopsie des ganglions lymphatiques n’intervient pas. Nous espérons que ces résultats sensibiliseront les médecins ».
Rappelons que ces recherches ont été conduites aux Etats-Unis, et que la situation, en termes de fréquence des biopsies, peut sensiblement différer par rapport à d'autres pays. Sur le fond, c’est-à-dire sur l’importance de la biopsie, le message reste le même.