Diabète : la viande rouge oui, mais avec modération
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Si la viande rouge ne doit pas forcément être bannie des repas, il faut cependant se montrer raisonnable et lui accorder une place équilibrée dans le régime alimentaire.
Cette étude américaine (université Harvard) présente l’intérêt d’avoir suivi une très large population (150.000 adultes) durant de longues années, avec une estimation périodique des comportements (tabac, activité physique, alcool…), et notamment alimentaires (qualité et quantité globales, calories…, et donc apports en viande rouge). Les cas de diabète ont été analysés à la lumière de tous ces paramètres.
Le résultat montre que par tranche de 4 ans, une augmentation moyenne d’une demi-portion de viande rouge par jour augmente de 50% le risque de développer un diabète, alors qu’une diminution similaire des apports réduit le risque de 14%. En fait, ce qu’il faut retenir, c’est que « ceux qui mangent des quantités raisonnables de viande rouge doivent s’efforcer de ne pas en consommer davantage, alors que ceux qui en mangent trop devraient réduire leurs apports », soulignent les chercheurs.
L’association entre viande rouge et diabète est partiellement nuancée par le poids corporel (le surpoids est un facteur de risque de diabète), alors que la viande transformée semble exposer à une menace plus importante. De manière globale, d’autres éléments interviennent dans le risque de diabète, mais celui-ci, ajoutent les spécialistes, doit être considéré comme un facteur à part entière.