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Burn out et dépression : quand vient le moment du retour au boulot
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Reprendre ses activités professionnelles après une dépression ou un burn out ne va pas de soi. Comment faire en sorte que cela se passe au mieux ?
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que dans les pays occidentaux, la dépression deviendra la première cause d’incapacité de travail d’ici 2020, rappelle Techno Sciences. Une équipe canadienne s’est penchée sur les éléments qui influencent de manière positive ou négative le retour sur le lieu de travail. Quelque deux cents entreprises québécoises (secteur public et privé) ont été intégrées dans cette étude.
Quatre constats (qui demandent à être approfondis) ont été posés. • L’importance de l’identification des signes précurseurs, dans un contexte de prévention et de compréhension du problème (cette perception est importante pour la suite). Il en va ainsi du « présentéisme » (le travailleurs est physiquement là, mais mentalement ailleurs) ou du fait que l’état de la personne se détériore progressivement sans que ses collègues et ses supérieurs s’en rendent compte. De fait, le travailleur peut ne pas être clairement conscient de cette dégradation ou ne pas vouloir en parler de crainte d’être jugé, voire de perdre son emploi. Or, des accommodements bénéfiques pourraient intervenir à ce stade. • La relation entre l’employeur et l’employé durant l’absence, avec pour objectif de le rassurer et non pas de lui mettre la pression : ce n’est pas le retour en tant que tel qui est crucial, mais les conditions du retour. • L’accueil lors de la reprise des activités, avec une discussion une semaine avant l’échéance, et le cas échéant une réorganisation et/ou un réaménagement du poste de travail. • La sensibilisation des collègues et des supérieurs hiérarchiques, afin qu’ils soient en mesure de distinguer ce qui relève de la maladie et ce qui tient à un fléchissement des performances. Les stéréotypes ont la vie dure. |