Pas assez de viande rouge = risque de dépression
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Les femmes qui ne consomment pas suffisamment de viande rouge s’exposent à un risque sensiblement accru de souffrir de dépression et/ou d’anxiété.
Manger trop de viande rouge n’est pas sain, comme l’ont démontré un éventail d’études, qui soulignent notamment des effets néfastes pour la santé cardiovasculaire ou un lien avec le cancer du côlon. Toutefois, en consommer trop peu n’est pas recommandé, indique cette étude australienne, qui établit un parallèle entre une alimentation pauvre en viande rouge et un risque multiplié par deux de souffrir d’une dépression et/ou d’anxiété.
Ces recherches ont été conduites par une équipe de la Deakin University, auprès d’un panel d’un millier de femmes. Il s’est avéré que celles qui ingèrent peu ou pas de viande rouge sont plus exposées à la dépression et à l’anxiété ; et ceci après « neutralisation » d’une série de facteurs, comme le statut socio-économique, le niveau d’activité physique, le poids ou encore l’âge.
Dans un article publié par la revue « Psychotherapy and Psychosomatics », les auteurs indiquent ne pas avoir observé de lien, sur le plan de la santé mentale, avec d’autres types de viandes, comme le poulet et le porc. En tout état de cause, la viande rouge doit être consommée avec modération, c’est-à-dire ne pas dépasser les 300 à 500 grammes par semaine, en privilégiant les morceaux les plus maigres et en veillant à adopter le mode de cuisson le plus sain.