La beauté intérieure compte, mais il n'y a pas que cela
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Si la chimie de la séduction et de l’amour recèle une grande part de mystère, certains critères semblent prédominants.
« Comment la flèche de Cupidon frappe-t-elle ? », s’interroge le Dr Béatrice Vuaille, dans Le Quotidien du Médecin. Qu’en est-il d‘affirmations comme « l’amour au premier regard » ou « c’est la beauté intérieure qui compte » ou encore « les opposés s’attirent » ? Une équipe de sociologues, attachés à l’université de Notre Dame (Indiana), s’est penchée sur la question et a mis en évidence certaines particularités, sujettes à exceptions bien sûr.
Ainsi, poursuit le Dr Vuaille, « les femmes attirantes physiquement utilisent sans doute leur potentiel sur le « marché des partenaires » pour en tirer les meilleurs bénéfices ». Mais cela ne revient pas à dire (même si c'est parfois le cas) qu’elles troquent leur beauté, dans le genre « femme trophée ». Dans la logique de l'évolution, il s'agit plutôt d'un atout supplémentaire de sélection. Quant aux messieurs, la tendance est différente : plus ils sont physiquement attractifs, plus ils ressentent le désir de multiplier les conquêtes.
Les chercheurs insistent sur deux points qu’ils jugent cruciaux :
• 1°) la perception du statut social influe directement sur l’attractivité (l’apparence – vêtements, soins corporels… - est très importante) ;
• 2°) la force d’attraction la plus puissante gouvernant le choix d’un partenaire repose sur le principe de similitude (éducation, ethnie, religion, cercles sociaux…). Ici, on est donc dans le « qui se ressemble s'assemble ».
Encore que tout ceci n’empêche rien, évidemment.
[Source : Biodemography and Social Biology]