Smartphone ou sommeil : il faut choisir
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L’usage du smartphone en soirée risque de perturber considérablement le sommeil, ce qui se traduit par une fatigue physique et mentale le lendemain.
Pourquoi ? En raison à la fois de l’exposition à la « lumière bleue » émise par l’écran (une luminosité très perturbante pour notre horloge interne) et de l’engagement mental qu’exige son utilisation. Ceci vaut en particulier lorsqu’il sert à accomplir en soirée certaines tâches professionnelles que l’on préfère régler sur le moment (consulter ses e-mails, vérifier son agenda, relire encore une fois une note…).
Une équipe américaine (Michigan State University) a conduit une enquête auprès de plusieurs centaines de cadres et d’employés dans divers secteurs, qui confirment la place croissante qu’occupe le smartphone en dehors des heures de bureau. Ceci n’est pas très étonnant, mais l’élément préoccupant porte sur les répercussions de cette utilisation en soirée.
Les usagers assidus font en effet état d’un sommeil de moins bonne qualité, avec des répercussions négatives le jour suivant en termes d’énergie et d’efficacité. A la difficulté de se relaxer s’ajoute l’effet perturbateur de la lumière artificielle de l’écran sur les niveaux de mélatonine (l’hormone du sommeil). Comme l’explique l’un des auteurs de cette étude, « parce qu’il nous garde mentalement engagé tard dans la soirée, le smartphone nous prive à la fois de détente et de sommeil ». Et de fait, « dormir est le meilleur gage de productivité ».
En d'autres termes, il faut apprendre à se déconnecter.