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Dysménorrhée : que faire quand les règles sont douloureuses ?
dossier
Symptômes des douleurs menstruelles
Causes
En cas de dysménorrhée secondaire, il existe bel et bien une ou plusieurs causes :
- Une inflammation, par exemple une maladie inflammatoire pelvienne (Pelvic Inflammatory Disease).
- Un col de l’utérus trop étroit (l’ouverture de l’utérus vers le vagin) ou un utérus rétroversé (orienté vers l’arrière).
- Des fibromes utérins.
- Un stérilet en cuivre.
- Une endométriose est une des formes les plus fréquentes de dysménorrhée secondaire. Des cellules de l’endomètre, de la muqueuse utérine, vont s’implanter en dehors de l’utérus et subissent les mêmes modifications mensuelles, ce qui déclenche des inflammations et des adhérences.
Voir aussi l'article : Endométriose : causes, symptômes, traitements
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Diagnostic
Un examen clinique est nécessaire pour distinguer la dysménorrhée primaire de la dysménorrhée secondaire. Le médecin vous interrogera aussi sur vos antécédents médicaux. Il peut également demander une échographie ou une laparoscopie pour dépister d’éventuelles anomalies des organes sexuels internes. Si vos antécédents et l’examen médical excluent toute cause gynécologique, le diagnostic de dysménorrhée primaire est généralement posé.
Voir aussi l'article : Douleurs pendant les règles : quand faut-il s'inquiéter ?
Que faire en cas de règles douloureuses ?
Dans le cas d'une dysménorrhée secondaire, la cause sous-jacente doit évidemment être traitée. En cas de dysménorrhée primaire, il existe plusieurs options thérapeutiques médicamenteuses ou non.
Options non-médicamenteuses :
- L’application de chaleur, par exemple avec une bouillotte à 39° sur le ventre ou dans le bas du dos, diminue les crampes. Un bain chaud peut aussi vous soulager.
- Repos et détente. En cas de douleurs dorsales, faire le chat (creuser puis arrondir le dos) peut aider, tout comme le massage de la zone lombaire. Certaines femmes souffrent moins après avoir eu un orgasme.
- La neurostimulation électrique transcutanée (appareil TENS) à haute fréquence.
- Le mouvement. Le sport est un antidouleur naturel, puisqu’il stimule la production d’endorphines.
Options médicamenteuses :
- Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) appartenant à la catégorie des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines, comme l’ibuprofène, sont plus efficaces que l’aspirine, par exemple. L’ibuprofène est en vente libre jusqu’à 400 mg. Les AINS ne conviennent toutefois pas à tout le monde.
- La contraception hormonale, comme la pilule, le patch, l’anneau ou encore le stérilet, peut réduire les symptômes de la douleur.
Il existe d’autres options, dont l’effet n’est pas démontré de manière irréfutable, bien que certaines femmes en reconnaissent les bénéfices. Par exemple :
- les vitamines et minéraux comme les vitamines B1, E, B12, le magnésium ou l’huile de poisson (pour les Oméga 3).
- l’acupuncture ou les thérapies manuelles.
On n’a pas réussi à prouver l’utilité de la résection chirurgicale des nerfs utérins ni de la thérapie comportementale dans le cas des douleurs menstruelles.
Voir aussi l'article : Le syndrome prémenstruel (SPM)
L’alimentation peut-elle soulager les douleurs menstruelles ?Nous avons posé la question à Paula Kragten, experte en matière de menstruation, rédactrice fondatrice du magazine en ligne Period! et auteur du livre Mooi Rood is Niet Lelijk. « Plusieurs études concernant l’impact de l’alimentation sur les troubles menstruels sont en cours. Ce n'est pas pour rien que le « régime endométriose » donne de bons résultats. En général, on conseille d’éviter les graisses animales, qui stimulent la production d’œstrogènes. Le sucre, la caféine et les boissons pétillantes, la viande rouge, le soja et le gluten sont également déconseillés. »En ce qui concerne les aliments susceptibles de soulager les douleurs menstruelles, l’experte explique : « Un régime pauvre en lipides, composé de beaucoup de légumes, diminuerait les concentrations d’œstrogènes et aurait un impact positif sur les douleurs menstruelles comme sur le syndrome prémenstruel. Une alimentation riche en magnésium et en Omega 3 (poissons gras) est également conseillée. Enfin, boire beaucoup d’eau peut diminuer les ballonnements et la rétention d’eau. » |
Sources :