dossier Bien aérer sa maison est essentiel pour faire entrer de l’oxygène et évacuer les polluants et les substances nocives présentes dans l’air que vous respirez. Combien de fois par jour faut-il ouvrir les fenêtres ? Pendant combien de temps ? Quel est le meilleur moment pour aérer ? Et en hiver ? On fait le point.
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Les nouvelles constructions ou les maisons bien rénovées sont aujourd’hui équipées de systèmes de ventilation capables d’évacuer l’air vicié et de le remplacer par de l’air neuf. Mais comment bien aérer votre maison si celle-ci est ancienne ou qu’elle ne dispose pas de telles installations ?
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Nous passons en moyenne 80 % du temps à l’intérieur. Ne pas aérer sa maison peut avoir un impact sur votre santé. En effet, les polluants et l’humidité s’accumulent dans l’air et peuvent provoquer des symptômes immédiats ou des maladies à long terme. Les jeunes enfants sont tout particulièrement sensibles aux polluants de l’air intérieur.
Différents contaminants sont émis de façon diffuse et continue dans la maison :
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Les symptômes immédiats d’une pollution de l’air sont des maux de tête, des nausées, une sensation de fatigue ou d’étouffement, des difficultés de concentration, une perte de rendement au travail, de la toux, des irritations des yeux, du nez ou de la gorge ou encore des troubles respiratoires plus graves.
À long terme, la pollution de l’air intérieur peut provoquer des allergies (acariens), favoriser l’apparition de cancers, altérer la capacité respiratoire (asthme, BPCO) ou encore aggraver les maladies cardio-vasculaires.
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Pour garantir un renouvellement d’air efficace, l’air extérieur doit entrer dans le logement, circuler et s’évacuer vers l’extérieur.
Pour ce faire, ouvrez grand les fenêtres de chaque pièce 2 fois par jour durant 15 minutes. 1 à 3 minutes d’aération peuvent suffire si vous créez un bon courant d’air en ouvrant à 2 endroits opposés.
L'effet de la ventilation disparaît une vingtaine de minutes après la fermeture de la fenêtre. Au bureau, à l’école ou dans un espace public, ouvrez les fenêtres au moins 10 minutes par heure.
Dans certaines situations, une ventilation plus intensive est recommandée :
Vous pouvez également utiliser un détecteur de CO2 et d'humidité : il permet de déterminer à quel moment ventiler, en fonction de la concentration du gaz dans une pièce. Certains appareils détectent également les particules fines et la présence de COV.
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Si vous souffrez d'allergies au pollen, suivez bien sûr les prévisions qui signalent la présence de pics de pollen dans l’atmosphère. Laissez les fenêtres et les portes fermées (surtout celles des chambres à coucher), en particulier à la fin de l’après-midi, quand les concentrations de pollen sont les plus hautes. Aérez votre maison de préférence le matin, le soir ou après une averse parce qu’il y a moins de pollen dans l’air à ces moments-là. Vous pouvez aussi installer des moustiquaires équipées de filtres anti-pollen.
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Lorsqu’il fait froid et que le chauffage fonctionne, on peut avoir tendance à garder ses fenêtres fermées par peur de perdre la chaleur intérieure. Mais il est bien évidemment conseillé de renouveler l’air même en hiver. C’est d’autant plus vrai que nous passons davantage de temps à l’intérieur durant cette période.
Vous ne risquez pas de refroidir la maison si vous ouvrez les fenêtres durant 15 minutes. Au-delà de ce laps de temps, par contre, les murs commenceront à se refroidir. L’humidité risquera de se condenser à certains endroits (gouttelettes sur les murs, les plafonds ou au-dessus des fenêtres) et de provoquer des moisissures.
Quand il fait froid, il est d’ailleurs préférable d’ouvrir en grand 15 minutes que de laisser une fenêtre entre-ouverte toute la journée.
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Ouvrir la fenêtre de votre chambre avant d’aller dormir peut améliorer la qualité de l'air et vous aider à mieux dormir. Mais l’idéal est de laisser la fenêtre ouverte durant la nuit. Une chambre mal ventilée affecte la qualité du sommeil. Une étude menée à la Technical University of Denmark (DTU) suggère qu'il faut deux fois plus de ventilation dans la chambre que le niveau actuellement recommandé dans les réglementations en vigueur.
« La qualité de l'air dans la chambre peut affecter vos capacités cognitives, comme votre capacité à vous concentrer, à comprendre et à réagir. Dormir dans une chambre bien ventilée profite à vos capacités cognitives », explique le professeur Pawel Wargocki.
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Dans les zones urbaines où l'air extérieur peut être davantage pollué, il reste important de renouveler l'air intérieur pour éviter l'accumulation de polluants et de substances nocives chez vous. Comment faire ?
Sources :
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