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Longévité : l’une des clés, c’est la qualité de nos relations

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Bien sûr, il est important de faire attention à la bonne santé de l’organisme, en limitant les comportements à risque. Mais une des clés majeures de la longévité, ce sont nos relations et leur qualité.
Voici près d’un siècle, l’université Harvard (Etats-Unis) a recruté plusieurs centaines d’étudiants afin de les intégrer dans une étude de suivi qui se poursuit encore aujourd’hui, et à laquelle participent les descendants. Au fil du temps, un nombre considérable d’informations ont été recueillies sur le mode de vie, le comportement, les habitudes, l’état de santé…, ce qui permet de dégager les points clés qui influencent la longévité.
De fait, les grands facteurs de risque classiques s’y retrouvent (alimentation, tabac, alcool, activité physique…). Mais comme l’explique l’un des chercheurs : « Prendre soin de son corps est important, mais entretenir ses relations l’est tout autant. C’est la vraie révélation ». Relations, c’est-à-dire les membres de sa famille, les amis, les copains, les connaissances… : tout ce qui fait barrage à l’isolement. « La solitude tue, c’est aussi impitoyable que le tabagisme et l’alcoolisme ». Elément remarquable : « Avec le recul, on constate que ce n’est pas forcément l’état de santé physique à 50 ans qui prédit la longévité, mais bien le degré de satisfaction relationnelle dans l’existence ».
Evidemment, par état de santé, on se réfère ici à des paramètres utiles mais non déterminants, à l’instar du taux de cholestérol, et non pas à une maladie grave. Autre point : le grand âge se prépare tôt, et la trajectoire du vieillissement doit être balisée dès la trentaine, sans attendre que les premiers soucis sérieux apparaissent, même s’il n’est jamais trop tard pour corriger le tir.
Voir aussi l'article : Solitude : des effets profonds sur l’organisme