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Les étudiants en médecine feraient bien d’apprendre l’hygiène...
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A peine un étudiant en médecine sur trois identifie clairement les situations cliniques dans lesquelles il est impératif de se laver les mains.
L’enquête a été conduite en Allemagne, mais on peut supposer que l’extrapolation de ses résultats – même relativisés – à des pays voisins ne serait pas totalement incongrue. Des chercheurs de Hanovre (Institute for Medical Microbiology and Hospital Epidemiology) ont soumis un questionnaire à une centaine d’étudiants en troisième année de médecine (en formation avant d’entrer en contact direct avec des patients), en leur demandant d’indiquer s’il était nécessaire de se laver les mains dans sept circonstances distinctes.
Comme le détaille un article publié dans la revue « American Journal of Infectious Control », un tiers des répondants, seulement, ont répondu « oui » aux cinq situations (retenues ici) où le lavage des mains s’impose systématiquement : avant le contact avec le patient, avant la préparation d’une solution intraveineuse, après le retrait des gants, après un contact au chevet du patient, et après un vomissement du patient. Et quand on tient compte des deux « fausses situations » glissées dans le questionnaire, le taux de bonnes réponses (score de 7/7) tombe à… 21%.
Il est remarquable de constater, aussi, que les étudiants infirmiers obtiennent des résultats nettement meilleurs que les futurs médecins. Les auteurs de ces recherches rappellent, à ce propos, que d’autres études avaient montré que plus le niveau de formation du médecin et la durée de sa carrière sont élevés, moins il a tendance à se conformer aux strictes recommandations en matière d’hygiène clinique.