Pas assez d’heures de sommeil : tout se dérègle

news Un nombre insuffisant d’heures de sommeil se traduit par une perturbation du fonctionnement de plusieurs centaines de gènes. Et quelques jours à peine suffisent.

De nombreuses études ont montré qu’un sommeil de trop courte durée engendrait des conséquences néfastes pour la santé, rappelle Le Figaro : augmentation du risque d’obésité, de diabète, de maladie cardiovasculaire, baisse de la vigilance, des capacités de mémorisation et de raisonnement, affaiblissement des défenses immunitaires… En fait, une réduction durant quelques jours du nombre d’heures de sommeil perturbe massivement l’expression de nombreux gènes, comme viennent de le montrer ces recherches conduites à l’université du Surrey (Royaume-Uni).

Une trentaine d’hommes et de femmes, d’un âge moyen de 27 ans, ont participé à cette expérience dans un centre spécialisé. Durant la première semaine, ils ont dormi en moyenne 8h30 par nuit, ce qui a servi à obtenir des données de référence. Au cours de la seconde semaine, le temps de sommeil ne pouvait pas dépasser six heures (il s’est établi à 5h42 en moyenne).

Les résultats montrent d’abord que l’attention et la vigilance déclinent après des nuits trop courtes. Ensuite, il s’avère que l’expression de quelque sept cents gènes est altérée : parmi ceux-ci, beaucoup sont impliqués dans la régulation du métabolisme (prise de poids, diabète), les processus inflammatoires (maladies cardiovasculaires) ou encore la production de stress oxydant (vieillissement prématuré). Des perturbations enregistrées après seulement sept nuits consécutives de moins de six heures…

[Source : PNAS]



Dernière mise à jour: juillet 2022

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram

[ X ]

Restez informés !

Inscrivez-vous à notre newsletter:



Non, merci