Risque de dépression : combien d’heures dormez-vous ?

news La durée du sommeil apparaît comme un marqueur important du risque de dépression.

D’autres éléments entrent en considération, bien sûr. Mais ce que montre cette étude de l’université de Washington, c’est que la durée du sommeil accentue la sensibilité à la dépression : elle en fait le lit, en quelque sorte. Ceci a été démontré lors de recherches réalisées sur quelque 2.000 vrais jumeaux (monozygotes) adultes. Les informations sur la durée habituelle du sommeil, combinées à d’autres paramètres, ont été croisées avec les diagnostics de dépression.

Les résultats montrent qu'en moyenne, par rapport à une durée normale comprise entre 7 et 9 heures, ceux qui dorment trop peu (moins de 5 heures) et ceux qui dorment trop (plus de 10 heures) voient leur risque de dépression multiplié par deux. Les auteurs considèrent que l’insuffisance ou l’excès de sommeil modifient l’expression des gènes liés au développement des symptômes dépressifs.

Une autre étude, conduite par des chercheurs de l’université de Washington, indique quant à elle que chez l’adolescent, le manque de sommeil (ici moins de 6 heures par nuit) peut prédire la dépression majeure, avant même des signes comme les troubles de l’humeur. Ils appellent donc les professionnels de la santé à s’intéresser de très près au sommeil de leurs jeunes patients.

Et qu'il s'agisse de jeunes ou d'adultes, ils considèrent que la qualité du sommeil constitue l’un des piliers d’un mode de vie sain, au même titre qu’une alimentation équilibrée et que la pratique d’une activité physique.

Source: Sleep (www.journalsleep.org)

Dernière mise à jour: juillet 2022

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