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Arrêter de fumer : comment évolue le risque cardiovasculaire ?
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L’arrêt du tabac s’accompagne d’une réduction progressive du risque cardiovasculaire : à quel rythme celui-ci baisse-t-il ?
Les données permettant de répondre à cette question ont été extraites d’un suivi de très large ampleur, puisqu’il intègre des hommes et des femmes recrutés en… 1948, avec l’inclusion, depuis, de leurs enfants et petits-enfants. Les informations relatives au tabagisme portent sur une période d’une soixantaine d’années, et elles concernent quelque 9000 personnes. Parmi celles-ci, environ un tiers ont fumé au moins un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans. Certains fumeurs ont arrêté à un moment donné, d’autres pas.
Le résultat montre que si le risque cérébro (AVC) et cardiovasculaire (infarctus, insuffisance cardiaque…) diminue dans les cinq ans qui suivent l’arrêt du tabac, il ne redevient similaire à celui des non-fumeurs qu’après dix à quinze ans. Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, « les bénéfices surviennent toutefois plus rapidement chez les jeunes, et il y a un intérêt à arrêter de fumer quel que soit l’âge ».
En fait, beaucoup tient à la durée du tabagisme : plus il est ancien, plus les artères ont été agressées, avec la formation de plaques obstructives. Chez les (gros) fumeurs de longue date, le bénéfice de l’arrêt du tabac est certain, mais le retour à la normale prend plus de temps. En ajoutant que le risque de cancer ou d’atteinte bronchique (bronchopathie) persiste encore plus longtemps.
Voir aussi l'article : Le lundi, le jour préféré pour arrêter de fumer