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Fumeurs : le miel vient à votre secours
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La consommation quotidienne de miel pourrait être bénéfique pour les fumeurs, en atténuant la formation de radicaux libres et la réaction de stress oxydatif.
En fait, le tabac amplifie ce processus très néfaste pour l’organisme, puisqu'il participe notamment au développement du cancer (en particulier ici des voies respiratoires) et des maladies cardiovasculaires. Pour schématiser, les cellules sont agressées par les radicaux libres (des molécules instables), qui déclenchent un phénomène d’oxydation à l’origine d’un vieillissement accéléré. Dans ce contexte, les antioxydants jouent un rôle clé de protection, et ceux du miel présentent un réel intérêt, de manière générale et en particulier donc chez le fumeur.
Des précédentes recherches avaient montré qu’une supplémentation en miel (en l’occurrence du miel de Tualang) réduisait le processus oxydatif chez des rats exposés à la fumée de cigarette. La même équipe a conduit une étude chez l’homme, et les résultats paraissent significatifs. Deux groupes de fumeurs ont été constitués : les uns ont reçu un supplément de miel (20 g par jour) pendant trois mois, alors que les autres n’en ont pas bénéficié. Première observation : miel ou pas miel, le stress oxydatif reste plus important chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs. Cependant, parmi les fumeurs, la supplémentation en miel réduit de manière qualifiée de « significative » le stress oxydatif et améliore « largement » le taux d’antioxydants, qui neutralisent une partie des radicaux libres associés au tabagisme.
Le miel, qui présente bien d’autres vertus, apparaît donc comme un aliment potentiellement utile pour les fumeurs, mais certainement pas suffisant, bien entendu, pour contrecarrer les lourds méfaits du tabac.