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Le coup de poing rend notre main exceptionnelle

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La main de l’être humain présente une configuration unique chez les primates en raison de sa capacité à donner… des coups de poing.
Notre main se caractérise par des doigts (relativement) courts, une paume pas très large et des pouces (proportionnellement) assez longs, forts et mobiles. Ceci nous permet de manipuler délicatement les objets, tout en étant capables de les saisir avec fermeté. Dans la perspective de l’évolution, cette configuration a donné à l’être humain un avantage considérable, singulièrement pour la fabrication et l’utilisation des outils.
Mais qu’en est-il du coup de poing ? De cette capacité à replier les phalanges et à les imbriquer entre la paume et le pouce ? Des chercheurs de l’université de l’Utah se sont penchés sur la question. Ils ont d’abord demandé à des volontaires de frapper de diverses manières sur des sacs de sable, soit le poing fermé, soit la paume ouverte. En termes de « puissance intrinsèque », dirons-nous, ils n’ont pas constaté de grandes différences entre les deux approches. Par contre, la force d’impact est bien supérieure lorsque le poing est solidement fermé (avec résistance mécanique aux chocs et répartition de l’énergie jusqu’au poignet, protégeant ainsi les os et les articulations).
Alors ? Eh bien, cela nous rend uniques. En effet, poursuivent les spécialistes, seule la main de l’être humain possède une structure lui permettant d’agir à la fois comme une solide « massue » et comme un instrument de haute précision, de grande dextérité. Evidemment, lorsque le coup de poing sert la violence gratuite, difficile de prétendre que l'évolution a bien fait les choses...
[Source : Journal of Experimental Biology]