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Hormones en folie

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75 % des femmes ménopausées présentent des symptômes tels que bouffées de chaleur, insomnies, fatigue, amincissement de la peau, sécheresse vaginale ou irritabilité1. Ces symptômes peuvent être atténués grâce au traitement hormonal substitutif (THS), un traitement qui mérite vraiment plus d’attention.

Avant versus maintenant

« Je ne veux pas prendre d’hormones, je ne veux pas de cancer du sein. » Le traitement hormonal substitutif (THS) suscite peu d’enthousiasme chez de nombreuses femmes. Le gynécologue Prof. Dr Herman Depypere (UZ Gent) et auteur du livre « Hoe blijf ik gezond tijdens de menopauze » (Comment rester en bonne santé pendant la ménopause) explique l’origine de cette préoccupation. « Des recherches menées en 2002 dans le cadre de la Women’s Health Initiative (WHI) ont montré que l’hormonothérapie augmentait le risque de thrombose, de caillots sanguins et de cancer du sein2. Cette publication concerne principalement les hormones synthétiques à des doses beaucoup trop élevées, prises par voie orale et à un âge trop avancé. Par ailleurs, le THS peut être constitué d’hormones bio-identiques, ayant la même structure moléculaire que l’œstradiol et la progestérone produits par l’organisme - les hormones qui disparaissent à la ménopause. Aujourd’hui, ces hormones peuvent être prises non seulement par voie orale, mais aussi par voie cutanée, sous forme de spray, de patch ou de gel. L’un des avantages est que le foie n’a pas besoin de les décomposer puisqu’ils sont absorbés dans la circulation sanguine et vont donc directement vers les récepteurs d’œstrogènes dans le corps. »

Les avantages pour la santé

Prof. Dr Depypere : « Les femmes qui optent pour le THS bio-identique après le début de la ménopause voient leur risque de mortalité diminuer d’environ 30 %3. Par ailleurs, les hormones ont également un effet protecteur contre la démence et la maladie d’Alzheimer et réduisent le risque d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires, selon une étude de suivi de la WHI publiée au début de cette année4. En ce qui concerne le cancer du sein, il est vrai que cette maladie est bien plus fréquente qu’auparavant, mais cela est en grande partie dû à l’allongement de l’espérance de vie. Il y a deux générations, les femmes vivaient en moyenne jusqu’à 46 ans, contre 83 aujourd’hui. » Que l’on prenne ou non des hormones, nous devons essayer de réduire le risque de cancer du sein. Faire plus d’exercice, boire moins d’alcool, viser un poids corporel optimal, arrêter de fumer, surtout pendant la puberté, sont essentiels pour réduire le risque de cancer du sein.

Demandez conseil à votre médecin généraliste

Aujourd’hui, le THS est sans aucun doute un traitement efficace pour vivre la ménopause sereinement. « Mais la ménopause n’est pas vécue de la même manière par toutes les femmes. L’intensité des symptômes, l’effet sur la vie quotidienne et le rapport bénéfice-risque doivent toujours être pris en considération. Prof. Dr Depypere : « Si je peux me permettre de donner un bon conseil aux lectrices, n’attendez pas trop longtemps pour consulter votre gynécologue, votre médecin généraliste ou un(e) consultant(e) en ménopause. Même à la moindre suspicion de ménopause. Plus le THS est introduite tôt, plus les bénéfices à long terme pour la santé sont importants. »

Publireportage, avec le soutien de Gedeon Richter

2024-349, date de création 10-2024.

1 Peacock K et al. Menopause. [Updated 2023 Dec 21]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2024 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK507826/
2 Rossouw JE et al. JAMA. 2002 Jul 17;288(3):321-33. doi: 10.1001/jama.288.3.321
3 Salpeter SR et al. J Gen Intern Med. 2004 Jul;19(7):791-804. doi: 10.1111/j.1525-1497.2004.30281.x.
4 Manson JE et al. JAMA. 2024 May 28;331(20):1748-1760. doi:10.1001/jama.2024.6542

Dernière mise à jour: octobre 2024

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