news La pomme de terre est un aliment incontournable pour nombre d’entre nous. Elle n'est pourtant pas la bienvenue dans les assiettes de ceux et celles qui doivent limiter leur consommation de glucides, comme les personnes diabétiques ou en surpoids. Astuce : les manger refroidies.
Contrairement à la patate douce, qui provient d'une autre famille, la pomme de terre commune affiche un index glycémique élevé. Par ailleurs, elle est relativement pauvre en fibres et en bêta-carotène, et elle fournit moins de calcium et de vitamine C que la patate douce.
La manière dont cet aliment affecte la glycémie dépend du type de pomme de terre, mais aussi de la façon dont on la prépare.
• Les pommes de terre au four ont une charge glycémique plus faible et elles conservent davantage leurs vitamines. Ajouter un filet d'huile d'olive ou une noix de beurre fermier est une bonne idée, avec un effet bénéfique sur l'index glycémique. Il est préférable de mettre le sel à la dernière minute, car lorsqu'il se mélange à l'eau de cuisson, il élimine le potassium des pommes de terre.
• Les pommes de terre bouillies refroidies font encore mieux, puisqu’elles peuvent diminuer l’index glycémique jusqu’à 40%. En effet, en refroidissant, l'amidon des pommes de terre est converti en amidon résistant. Celui-ci n'est pas absorbé dans l'intestin grêle et il ne peut pas être décomposé en glucose par nos enzymes digestives car il a une structure différente de celle de l'amidon ordinaire. L'amidon résistant se retrouve dans le côlon où il fermente et se transforme en acides gras qui nourrissent les bonnes bactéries de notre flore intestinale.
Déguster de temps en temps une pomme de terre bouillie dans sa peau et refroidie, aromatisée avec une quantité limitée de graisses saines, n’est certainement pas mauvais, même pour ceux et celles qui font attention à leur ligne.
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