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La cuisine épicée, révélatrice de notre personnalité
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Le goût pour la cuisine épicée différerait selon la personnalité de chacun. Et… chacun dira s’il se reconnaît dans cette expérience.
Conduite par des psychologues de l’université de Pennsylvanie, elle a réuni quelque deux cents participants (âgés de 18 à 45 ans, non-fumeurs et sans problèmes d’altération du goût). Précision importante : lors de la sélection des candidats, leurs habitudes alimentaires ont évidemment été prises en considération, afin d'exclure ceux qui consommaient régulièrement des plats épicés (par plaisir et/ou par tradition culinaire). Le test s'est déroulé en deux temps.
Ils ont d’abord passé un entretien destiné à évaluer leur tempérament : plutôt tentés par la prise de risque et les sensations fortes, ou plutôt mesurés. Trois groupes ont été dégagés : les « hardis », les « neutres » et les « réservés ». Phase deux : le repas épicé – dans le sens de « brûlant » -, précédé par la mise en bouche d’une très faible quantité de capsaïcine (le composant actif du piment). Au fur et à mesure que le repas avançait, la sensation d’irritation augmentait.
Le résultat montre que les « timides » ont très vite posé leurs couverts, que les « neutres » ont tenu plus longtemps et que les « hardis » ont bien davantage apprécié le repas, et en tout cas y ont mieux résisté que tous les autres. Cette observation fait suite à une étude récente qui suggérait que le goût pour les préparations épicées serait inscrit dans nos gènes. Tout ceci ne changera pas la face du monde, mais ne manque cependant pas d’intriguer.