Source de lycopène : les tomates sont-elles bonnes pour la santé ?

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Bienfaits du lycopène

Le lycopène est un pigment naturel qui donne aux tomates leur couleur rouge. Il se forme au cours du processus de maturation du fruit. Plus les tomates sont rouges, plus elles en contiennent. Les tomates jaunes sont moins riches en lycopène.

Le lycopène appartient au groupe des caroténoïdes. Il s'agit d'un puissant antioxydant. Notre corps ne peut produire lui-même les caroténoïdes. Nous devons donc les obtenir par l’alimentation.

Nous avons besoin d'antioxydant pour rester en bonne santé. Les antioxydants permettent de lutter contre les radicaux libres. Notre corps génèrent constamment des radicaux libres. Ils sont essentiels à notre santé (respiration cellulaire, immunité...). Toutefois, différents facteurs environnementaux peuvent entraîner une surproduction de radicaux libres. En cas de surproduction, les radicaux libres peuvent endommager l'ADN des cellules et accélérer leur processus de vieillissement. Les antioxydants tels que les caroténoïdes neutralisent ces radicaux libres.

Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, il semblerait que le lycopène puisse offrir une protection contre le cancer (en particulier le cancer de la prostate ).

D’autres études suggèrent que cet antioxydant peut également améliorer la fertilité masculine, réduire les dommages cutanés induits par les UV ainsi que la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Il peut encore aider à la prévention de l’ostéoporose grâce à un effet inhibiteur sur les ostéoclastes et un effet stimulant sur les ostéoblastes.

Ces théories doivent encore être prouvées dans le cadre d’études à grande échelle et bien conçues sur des patients (essais cliniques).

Au delà de leur teneur en lycopène, les tomates sont également riches en potassium et en vitamine B. Une combinaison intéressante pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires. 

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Sources de lycopène : pas que les tomates

Les tomates fraîches, mais aussi les produits et préparations à base de tomates comme la soupe aux tomates, la sauce tomate et le ketchup sont des sources importantes de lycopène. Le lycopène est également présent dans d’autres aliments, comme la pastèque et le pamplemousse rose, mais en quantités bien moindres que dans les tomates. 

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Tomate fraîche ou transformée : laquelle contient le plus de lycopène ?

Dans le cas des tomates crues non transformées (entières ou en dés), les tomates cerises mûries au soleil sont les « championnes du lycopène », mais les tomates transformées telles que la passata, la pulpe, la purée et le jus - et donc tous les plats préparés à base de ces produits - contiennent une quantité encore plus élevée de ces puissants antioxydants. Une tomate crue contient en moyenne (selon la variété et la maturité) environ 2 mg de lycopène pour 100 g de produit, le jus de tomate en contient environ 9 et la purée de tomates en contient même en moyenne 31,4 mg.

Comment absorber un maximum de lycopène ?

Le lycopène et les autres caroténoïdes sont transportés dans la circulation sanguine par le cholestérol LDL (également appelé « mauvais » cholestérol car une quantité excessive augmente considérablement le risque de maladie cardiovasculaire). Nous avons donc absolument besoin de graisses saturées.

Pour que votre corps tire le meilleur parti du lycopène contenu dans les tomates, quatre conditions importantes doivent être respectées :

1. Mangez la tomate non pelée, c'est-à-dire avec la peau, car elle est une riche source de caroténoïdes.
2. Cuisez la tomate, cela permet au corps d'absorber plus facilement le lycopène.
3. Associez la tomate avec de la matière grasse, pour la même raison.
4. Mâchez bien, cela permet de libérer davantage de lycopène de la tomate.

En d'autres termes : une préparation chaude de tomates non pelées ou de tomate transformée (jus/purée/passata), qui contient également de l'huile (ou une autre matière grasse), est idéale. 

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Quelle quantité de lycopène par jour ?

La quantité moyenne d'aliments riches en lycopène que nous devrions consommer par jour pour en tirer un bénéfice pour la santé n'a pas encore été établie. Outre le lycopène, les tomates contiennent également d'autres composés intéressants, tels que les vitamines C et B, divers minéraux et des fibres, qui peuvent renforcer l'effet du lycopène sur la santé. Les tomates ne peuvent donc pas être simplement remplacées par une pilule de lycopène. Les effets sur la santé et les éventuels effets nocifs du lycopène sous forme de supplément, en dehors du régime alimentaire, ne sont pas encore connus.

La recommandation de manger 300 g de légumes et 2 à 3 fruits par jour reste d'actualité. Ceux qui optent pour la diversité de légumes dans l'assiette mettront sans doute régulièrement des tomates au menu et s'offriront ainsi un apport de lycopène et d'autres substances nutritives essentielles.

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Les tomates sont-elles mauvaises pour les rhumatismes ?

Que faire si vous souffrez d'une affection rhumatismale comme la goutte, l'arthrose ou la polyarthrite rhumatoïde ? Les acides contenus dans les tomates n'ont-ils pas un effet négatif sur ces affections ? 

La plupart des personnes souffrant d'une telle affection peuvent consommer des tomates sans risque. Les puissants antioxydants qu'elles contiennent (comme les caroténoïdes, par exemple) agissent comme des agents anti-inflammatoires et suppriment même les symptômes de l'arthrite rhumatoïde. En effet, la consommation de produits acides, comme les tomates par exemple, n'affecte pas l'acidité (pH) du sang. Elle a un effet sur le pH de l'urine, mais cela n'a rien à voir avec les maladies rhumatismales. Si vous souffrez de la goutte ou d'une autre maladie rhumatismale, les aliments riches en purine tels que la viande rouge, les fruits de mer et l'alcool sont les principaux facteurs de risque de la goutte.

Chez certaines personnes, les symptômes de la maladie rhumatismale s'aggravent lorsqu'elles mangent des tomates. Une intolérance à l'acide salicylique (chimiquement apparenté à l'aspirine) est probablement à l'origine de ce phénomène. Le jus de tomate contient plus de cet acide que le produit brut non transformé. Les agrumes, les raisins, les baies et les fraises, les pruneaux, les olives, les radis, les champignons et les courgettes sont également très riches en acide salicylique. 

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Sources :