- dossierDouleurs neuropathiques : sensation de brûlure sur la peau, picotements, peau sensible au toucher
- nieuwsUne plante miraculeuse contaminée par de l’urine humaine ?
- nieuwsLes mystères de l’effet placebo
- dossierQuel est l’antidouleur le plus puissant ?
- dossierOxyContin et oxycodone : effets secondaires et risques de ces puissants antidouleurs
Tramadol : pourquoi il faut faire très attention
news
Le tramadol est classé dans la catégorie des opioïdes faibles. Mais cela ne doit pas donner un faux sentiment de sécurité : il peut exposer à des risques graves.
Contramal, Zaldiar, Dolzam, Tradonal… : ces médicaments contiennent du tramadol, et ils sont indiqués pour le soulagement des douleurs modérées à sévères. Classé comme opioïde faible, le tramadol n’en expose pas moins aux effets indésirables… des opioïdes : troubles digestifs, neuropsychiques et respiratoires, accoutumance, dépendance… On relève aussi des effets indésirables spécifiques : hypoglycémie et troubles du rythme cardiaque, notamment.
La revue médicale Prescrire rappelle que le tramadol est l’antalgique le plus impliqué dans les surdoses involontaires, ainsi - avec la morphine - que dans les surdoses mortelles. Elle ajoute : « Ceci confirme qu’en cas d’utilisation d’un opioïde dit faible, malgré de grandes différences de réputation et de réglementation, il est prudent d’être au moins aussi vigilant qu’avec la morphine ». Et aussi : « La prise en charge de la douleur doit passer par une meilleure maîtrise des traitements antalgiques autres que médicamenteux, et par l’utilisation du paracétamol et des anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains), de type ibuprofène et naproxène ».
Le tramadol présente un réel intérêt dans certaines situations : le message, c’est qu’il est extrêmement important de ne l’utiliser qu’en respectant scrupuleusement la prescription du médecin, et en particulier de ne jamais augmenter les doses ou les prises de sa propre initiative.
Voir aussi l'article : Arthrose et mal de dos : attention aux antidouleurs puissants