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L’arthrose, facteur de risque d’isolement social
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L’arthrose, en particulier du genou (gonarthrose) et de la hanche (coxarthrose), est identifiée comme un facteur significatif de risque d’isolement social.
Cette étude européenne, baptisée Eposa et coordonnée par une équipe italienne, a porté sur quelque 2000 adultes répartis dans six pays. L’intention consistait à évaluer le degré d’isolement social entre les patients souffrant d’arthrose et les personnes indemnes de la maladie.
A l’entame, un participant sur cinq (19%) pouvait être considéré comme socialement isolé. Au cours du suivi (entre 12 et 18 mois), environ 14% parmi les autres participants ont perdu suffisamment de contacts sociaux pour être à leur tour qualifiés d’isolés. L’analyse montre que le fait de présenter une arthrose du genou ou de la hanche augmente de 47% le risque d’isolement social par rapport à l’absence d’arthrose. Cette association est indépendante d’autres facteurs de risque connus d’isolement, comme la dépression ou les troubles cognitifs.
Ainsi que l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), « quand la hanche ou le genou - et a fortiori les deux - sont touchées au point d’avoir un retentissement clinique ou fonctionnel, le risque est grand de voir le patient s’isoler. Il faut donc savoir évoquer l’éventualité d’un isolement social et mettre en œuvre les moyens pour l’atténuer ». En rappelant que l’isolement est identifié comme un facteur de mortalité prématurée, et de maladies, notamment cardiovasculaires et neurodégénératives.
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