Mini-AVC : une grande vigilance pendant au moins 5 ans
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Après un mini-AVC (AIT : accident ischémique transitoire), le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral sévère ou d’un infarctus reste constant pendant cinq ans… au moins.
Cette équipe française (Hôpital Bichat – Claude Bernard) a coordonné une étude réalisée dans une vingtaine de pays (en Europe et en Asie, essentiellement), regroupant au total quelque 4000 patients pris en charge dans un centre spécialisé à la suite d’un AIT. Il s’avère que 13% des patients ont souffert d’un AVC ou d’un infarctus du myocarde, fatals ou non, dans les cinq ans qui ont suivi l’AIT.
Un élément très important porte sur le fait que la moitié de ces événements sont survenus au cours de la première année de suivi, l’autre moitié entre la deuxième et la cinquième année. Comme le souligne la revue médicale Le Généraliste, « la menace persiste au fil du temps, c’est-à-dire que le risque n’a pas tendance à s’atténuer », en particulier pour l’AVC majeur.
La prévention de ces accidents cérébro et cardiovasculaires graves doit être (encore plus) énergique et viser le long terme (l’attention se concentre trop souvent sur les premiers mois après le mini-AVC). Cette prévention repose sur des mesures d’hygiène de vie comme l’exercice physique (par exemple 20 à 30 minutes de vélo d’appartement tous les matins) et la maîtrise du poids, les médicaments (antithrombotiques, hypolipidémiants), ainsi que la gestion de l’hypertension artérielle et du diabète, si nécessaire.