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Alcool et médicaments : un cocktail redoutable
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Une série de médicaments peuvent avoir comme effet indésirable de favoriser les comportements violents, avec parfois des conséquences dramatiques.
La revue médicale Prescrire fournit de nombreux exemples : antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine – ISRS), neuropsychotropes, médicaments du sevrage tabagique, anxiolytiques, amphétamines, antiépileptiques, corticoïdes, antiviraux (atazanavir, ribavirine…), antipaludiques (méfloquine…), interféron alfa, testostérone, antihistaminique (montélukast), insuline (quand elle provoque une hypoglycémie importante)…
« Les manifestations d’agressivité exposent parfois à des conséquences graves pour le patient et son entourage », lit-on. « Des cas d’homicide associés ou non à des suicides ont été imputés à la prise de médicaments. » De fait, « le risque est majoré lors de l’association d’un médicament exposant à des comportements violents et un produit ayant cet effet, en particulier l’alcool et certaines substances illicites ».
Il est donc important d’avertir le patient et son entourage « afin de rester attentifs à des changements de comportement, singulièrement l’apparition d’une agressivité, d’une irritabilité, d’une agitation ». Et il est indispensable d’insister lourdement sur les dangers de la combinaison entre ces médicaments et la consommation d’alcool.
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