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Cancer du sein : les bienfaits de l'ail et de l'oignon
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Une consommation modérée à élevée d’ail et d’oignon exerce-t-elle un effet protecteur contre le risque de cancer du sein ? Des données tendent à le suggérer.
Comme l’explique cette équipe américaine (université de Buffalo), « certaines études ont montré un effet bénéfique de la consommation d’ail et d’oignon contre le cancer du poumon, de la prostate et de l’estomac. Toutefois, il existe peu d’éléments sur une association entre ces aliments et le cancer du sein ».
Afin de cerner un lien éventuel, les chercheurs ont conduit une étude à Porto Rico (un territoire « non incorporé » des Etats-Unis). Ils ont comparé les habitudes alimentaires de femmes âgées de 30 à 79 ans, la moitié diagnostiquées avec un cancer du sein, en tenant compte de leurs spécificités en termes d’âge, de statut socio-économique et familial, d’indice de masse corporelle (IMC), de début des menstruations (ménarche) ou de la ménopause, de tabagisme, d’apports caloriques…
Le résultat montre qu’une consommation modérée à élevée d’ail et d’oignon réduit « sensiblement » (entre 40% et 50% selon les quantités) le risque de cancer du sein par rapport à une consommation faible. Il est utile d’ajouter que les habitants de Porto Rico sont particulièrement friands de sofrito, une sorte de « sauce purée » préparée là-bas avec beaucoup d’ail et d’oignon, pour accompagner de nombreux plats de poisson et de viande, et que pour celles qui l’apprécient, cette préparation contribue fortement aux apports élevés d’ail et d’oignon.
Ces travaux aboutissent à une observation statistique, sans préciser les mécanismes qui pourraient entrer en jeu. Les auteurs pointent néanmoins l’effet potentiellement bénéfique des flavonols (flavonoïdes) et des composés organosulfurés.
Voir aussi l'article : Cancer du sein : quels légumes réduisent le risque ?