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Météo : anormalement chaud jusqu’en 2022
![123-hottegolf-ozon-warmte-zomer-170_03.jpg](https://image.gezondheid.be/xtra/123-hottegolf-ozon-warmte-zomer-170_03.jpg)
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L’année 2018 est particulièrement chaude, et une nouvelle méthode de prévision climatique indique que les suivantes le seront aussi, au moins jusqu’en 2022.
En fait, à l’échelle de la planète, la période 2018 - 2022 risque d’être encore plus chaude que ce que laissait présager le réchauffement climatique en cours. Ce réchauffement, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, n’est pas linéaire. Ainsi, il a semblé marquer une pause au début du 21ème siècle, un phénomène connu sous le nom de « hiatus climatique ». Au contraire, les années à venir seront sans doute plus chaudes que prévu, comme le suggère une nouvelle méthode de prévision des températures moyennes développée par des chercheurs du CNRS (France), de l’université de Southampton (Angleterre) et de l’Institut royal météorologique des Pays-Bas.
Ce système de prévision n’est pas une simulation classique. Cette méthode statistique recherche, dans les simulations du climat des 20ème et 21ème siècles réalisées par plusieurs modèles climatiques de référence, des « analogues » de l’état climatique actuel, afin de déduire les possibilités futures. Et donc, la température moyenne de l’air risque d’être anormalement élevée d’ici 2022, au-delà des valeurs induites par le réchauffement climatique seul. Ceci est notamment dû à une faible probabilité d’épisodes de froid intense. Le phénomène est encore plus marqué pour la température de surface des océans, à cause d’une probabilité très élevée d’épisodes de forte chaleur.
Pour le moment, cette méthode donne une moyenne générale, mais les statisticiens vont l’adapter pour réaliser des prévisions régionales et estimer, outre les températures, des tendances de précipitations ou de sécheresse.