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La bactérie vit dans les reins de ses hôtes naturels et est éliminée par voie urinaire. Elle peut survivre assez longtemps en dehors du corps, surtout dans un environnement chaud et humide. La contamination humaine s’effectue par contact direct avec l’hôte, vivant ou mort, ou son urine ainsi que par contact indirect avec un environnement contaminé par l’urine, comme la boue, les plantes humides et l’eau douce.
Les hôtes peuvent être les rongeurs (surtout les rats), les chiens, les vaches, les chevaux ou les animaux sauvages (renards, sangliers).
Le virus peut pénétrer dans le corps de l’homme par des plaies, par les muqueuses ou par inspiration d’aérosols d’urine contaminée. Il existe fort peu de cas connus de transmission directe entre humains.
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Certaines personnes sont particulièrement exposées à la leptospirose :
Jadis, les hommes étaient régulièrement contaminés par l’urine des bovins dans les salles de traite mais le contrôle du bétail a permis d’éradiquer cette source d’infection. En 2001, aux Pays-Bas, 1,5% des élevages de vaches laitières et 5 à 10% des élevages ne fournissant pas de lait étaient contaminés par la bactérie Leptospira.
Chez l’homme, les symptômes de la leptospirose sont très variables. Généralement, le patient souffre de symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires, hypersensibilité à la lumière, nausées et vomissements) une à trois semaines après la contamination. Parfois, les organes peuvent également être touchés, ce qui peut être mortel.
Syndrome de Weil
La leptospirose peut également déclencher le syndrome de Weil, une forme gravissime de la maladie du rat, également appelée leptospirose ictéro-hémorragique. Les symptômes sont sévères : jaunisse (la peau et les yeux deviennent jaunes), gonflement du foie, problèmes rénaux, hémorragies cutanées et organiques. Sans traitement, la maladie est mortelle mais une cure d’antibiotiques peut suffire, pour autant qu’elle soit entamée à temps. La convalescence est longue, mais généralement sans séquelles. |
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La maladie ne provoque généralement pas de symptômes chez les animaux, surtout chez les rongeurs et les insectivores. Les animaux de ferme et de compagnie peuvent subir une courte phase de bactériémie, suivie par la colonisation des reins et du foie. Les leptospires peuvent alors provoquer des infections aigües ou chroniques induisant une insuffisance hépatique ou rénale, une perte d’appétit, un syndrome hémorragique pulmonaire, des problèmes de fertilité, la jaunisse, une fausse couche ou encore des problèmes oculaires comme l’uvéite.
Les chiens peuvent également présenter le syndrome de Weil. Il est important de les faire vacciner, puisqu’ils peuvent contaminer leurs maîtres.
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La dératisation, le drainage des zones inondées ou le vaccin de votre chien permettent de prévenir la maladie. Le vaccin humain contre la leptospirose n’est pas disponible en Belgique bien que la maladie soit reconnue comme maladie professionnelle.
Vous pouvez vacciner votre chien contre la leptospirose. Le vaccin est renouvelable une fois par an. Voici le processus à respecter :
Certains vaccins protègent contre plusieurs sérogroupes de Leptospira, parmi lesquels les souches Icterohaemorrhagiae et Canicola. Les vaccins plus récents protègent également contre les souches Grippotyphosa et Australis. Demandez à votre vétérinaire d’établir un plan de vaccination spécifique pour votre chien.
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La bactérie Leptospira réagit aux antibiotiques couramment employés. Un traitement antibiotique rapide est nécessaire pour prévenir toute complication grave. En cas d’infection modérée à grave, le patient sera hospitalisé et placé sous intraveineuse.
Il est indispensable de soigner la moindre plaie, de penser à temps à l’éventualité de cette maladie et de la traiter de manière adéquate.
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