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Préservatifs sans latex : une prudence redoublée
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Le risque de rupture du préservatif semble plus important lorsque le condom n’est pas fabriqué en latex. Dans tous les cas, la vigilance s’impose.
Les préservatifs en latex pouvant être à l’origine d’irritations et/ou d’allergies, ils sont alors remplacés par des modèles ne contenant pas cette matière, et ne présentant donc pas ce type d’inconvénients. La revue médicale « Prescrire » fait état d’une synthèse d’études (onze essais auprès de couples hétérosexuels) comparant les préservatifs avec et sans latex, et réalisées aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France. Les préservatifs sans latex étaient en polyuréthane ou en polymère synthétique, et enduits, pour la plupart, d’un lubrifiant à base de silicone.
L’analyse a porté sur le risque de rupture et de glissement du condom lors des rapports vaginaux. « Une rupture du préservatif pendant l’acte sexuel est survenue avec 3,8% des préservatifs sans latex et 0,8 seulement des préservatifs en latex », peut-on lire dans « Prescrire ». Qui ajoute : « Un glissement du préservatif, qui ne recouvrait plus le pénis, est survenu dans 1,5% des cas, sans différence entre les deux types de préservatifs ».
Les utilisateurs doivent être informés de ce risque de rupture et, surtout, il faut impérativement « prendre le temps de mettre les préservatifs convenablement sans les endommager, sans les étirer ni mettre d’air dans le réservoir, et sans utiliser de lubrifiant autre qu’hydrosoluble ».