Un mois sans alcool, ça vaut le coup !
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Les Pays-Bas ont lancé une campagne pour encourager les gens, individuellement ou en groupe, à renoncer à l’alcool durant 30 ou 40 jours. L’appel est destiné à tous ceux qui consomment souvent de l’alcool sans vraiment prendre conscience qu'ils s'exposent à un risque d'accoutumance.
Même si la campagne se concentre sur les Pays-Bas, avec diverses initiatives dans de nombreuses villes et villages, c’est peut-être une bonne occasion de tenter l’expérience chez nous. Il s’agit en effet d’une action que vous pouvez mener vous-même avec vos collègues, votre cercle d’amis, votre famille ou vos camarades de cours. Partagez entre vous durant cette période vos impressions et découvrez quel rôle joue l’alcool dans vos vies. Une campagne similaire est organisée chaque année au Royaume-Uni (« Dry January »).
Les avantages sont nombreux
Tenir un mois sans consommer d’alcool peut sembler facile pour les uns, mais bien plus compliqué pour d'autres, même s'ils ne présentent pas un problème manifeste d'addiction. Les recherches démontrent qu’un mois sans alcool comporte de nombreux bénéfices.
• Vous vous sentirez en meilleure forme, plus alerte et vous dormirez mieux.
• L’abstinence temporaire est également bonne pour votre cholestérolémie et votre foie.
• Vous perdrez plus facilement du poids.
• Longtemps après l’expérience, vous serez plus attentif à votre consommation.
Selon une étude de l’université du Sussex, un mois sans consommer d’alcool peut avoir des avantages à long terme : il y a de grandes chances que même six mois après, ceux qui ont fait l’expérience boivent moins qu’auparavant. Environ deux tiers des participants à l’étude ont réussi à ne pas boire une goutte d’alcool pendant un mois. L’autre tiers a bu un verre ou l’autre, mais moins qu’avant. Ceux-là étaient de plus gros buveurs que les autres avant l’expérience (respectivement 4,21 verres et 3,78 verres en moyenne par semaine). Ils étaient également plus susceptibles de boire pour des raisons émotionnelles. Six mois après l’expérience, 9 participants sur 10 déclarent boire moins qu’avant, même ceux qui ont bu durant l’expérience. Mais 11% ont bu davantage ou ont été plus souvent ivres depuis l’expérience. Une évaluation de la « Dry January » de 2015 présente des résultats comparables : 67% des participants ont déclaré six mois après l’expérience qu’ils buvaient moins qu’avant.