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On ne le sait pas forcément, mais il faudrait dans l’idéal boire régulièrement, avant même qu’apparaisse la soif. Car lorsqu’elle survient, c’est le signe que l’organisme a déjà commencé à se déshydrater. Ce qui peut suffire à expliquer fatigue, maux de tête et sautes d’humeur au cours de la journée. Sur le long terme, des apports hydriques insuffisants peuvent favoriser les calculs rénaux, les infections urinaires et la constipation.
Quelle quantité boire ? « On conseille généralement de boire 1 litre par jour jusqu’à 12 - 14 ans, puis 1,5 litre par jour par la suite car on estime que l’organisme élimine quotidiennement entre 1 et 1,5 litre via les urines, 350 ml via les selles, sans oublier la transpiration », explique Gisèle Gual. « Ce conseil vaut également l’hiver car les atmosphères confinées, avec du chauffage, provoquent une chaleur sèche qui expose elle aussi aux risques de déshydratation. La pratique d’un sport ou un épisode de diarrhée nécessiteront évidemment d’augmenter les apports. »
Les jeunes enfants et les seniors ressentant moins facilement la soif, il conviendra de leur proposer régulièrement à boire. Les actifs aux journées bien remplies prendront aussi garde à avoir toujours de l’eau à portée de main car il est facile d’oublier de boire.
Une astuce pour savoir si vous êtes correctement hydraté : observez la couleur de vos urines. Si elles sont claires et abondantes, tout va bien. Mais si elles sont foncées, c’est sans doute que vous ne buvez pas suffisamment.
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Comment assurer cette moyenne de 1,5 litre d’eau par jour ? Il peut s’agir d’eau, mais aussi de café léger, de thé ou de tisane. Pensez aussi à l’eau provenant de l’alimentation. Certains aliments comme le melon, la pastèque, le concombre et la tomate en sont particulièrement riches.
Quant à la question de boire l’eau du robinet ou de l’eau de source en bouteille, c’est un choix très personnel. « Nous vivons dans un pays où l’eau du robinet est extrêmement contrôlée. Sa consommation est donc tout à fait sûre et convient à tout le monde », rassure Gisèle Gual. « D’après les recommandations de l’OMS, elle peut être donnée aux bébés à partir du moment où l'on diversifie leur alimentation. Avant cela, on choisira une eau de source ou minérale affichant sur son étiquette la mention : convient à l’alimentation des nourrissons. »
Pour encore plus de sûreté, n’hésitez pas à faire couler un peu l’eau du robinet le matin avant de la boire. Vous pouvez mettre de côté cette première eau pour arroser les plantes, vous rincer la bouche, vous laver le visage... Il arrive que votre eau du robinet ait un goût de chlore ? Laissez-la reposer 30 minutes dans une carafe à l’air libre, tout rentrera dans l’ordre. Enfin, si vous avez du mal à boire de l’eau tout court, n’hésitez pas à l’aromatiser avec du citron, du concombre, de la menthe... Vous trouverez des eaux aromatisées dans le commerce, mais assurez-vous qu’elles sont sans sucre ni édulcorants.
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Attention, toutes les eaux en bouteille ne sont pas destinées à une consommation quotidienne. Ce n’est pas pour rien qu’avant d’être disponibles en grande surface, les eaux minérales étaient vendues uniquement en pharmacie. En effet, si leur richesse en minéraux est un atout thérapeutique, ces mêmes minéraux sont parfois incompatibles avec certains régimes alimentaires ou certaines maladies : trop de calcium fait mauvais ménage avec une prédisposition aux calculs rénaux, trop de sodium aggrave l’hypertension... D’où la nécessité de bien lire les étiquettes et de demander au besoin conseil à son médecin.
Dans tous les cas, veillez à consommer les eaux minérales sous forme de cures, en alternance avec des eaux peu ou très peu minéralisées (moins de 500 mg/l de résidus secs), comme c’est le cas de l’eau de source ou du robinet.
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