Arrêter de fumer pour lutter contre le stress

news A terme, le sevrage tabagique s’accompagne d’une baisse (très) significative des manifestations de stress.

Il va sans dire que dans un premier temps, l’arrêt de la cigarette induit une grande nervosité, liée à l’état de manque (d’ordre psychologique, surtout). Peu à peu, toutefois, la situation non seulement se stabilise, mais s’améliore considérablement.

C’est en tout cas ce que démontrent ces recherches conduites par une équipe britannique (King’s College London et université de Southampton). Quelque cinq cents fumeurs ont été intégrés dans cette étude. Le stress et l’anxiété ont été évalués avant et après avoir abandonné la cigarette (l’accompagnement du sevrage a reposé sur un soutien psychothérapeutique et l’administration de médicaments).

Le résultat montre qu’à une échéance de six mois, ceux qui ont réussi à arrêter ont vu leurs niveaux de stress (estimés sur base d’une échelle standard) diminuer dans d’importantes proportions, alors que ceux qui avaient rechuté ont au contraire accusé un regain d’anxiété. En d’autres termes, passé un stade initial très difficile, la sérénité prend largement le dessus. Une bonne raison de s’accrocher, donc.

[Source : The British Journal of Psychiatry]



Dernière mise à jour: juillet 2022

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