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Rupture d'anévrisme : les facteurs déclenchants
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Le café, le coca, la colère, la surprise ou les rapports sexuels : des chercheurs ont établi la liste des huit éléments majeurs susceptibles de déclencher une rupture d’anévrisme dans le cerveau.
Cette équipe néerlandaise, attachée à l’Utrecht Stroke Center, a conduit son étude auprès d’un panel de 250 personnes victimes d’une rupture d’anévrisme à l’origine d’une hémorragie sous-arachnoïdienne (ou hémorragie méningée), aux conséquences potentiellement fatales.
Les patients, un membre de la famille ou un ami présent lors de l’accident cérébral, ont été invités à préciser les événements qui avaient précédé de peu la survenue de la rupture d’anévrisme. Une trentaine de « déclencheurs » potentiels ont été soumis aux participants, par voie de questionnaire.
Après analyse approfondie, les chercheurs néerlandais ont identifié huit facteurs de risque majeurs ; des comportements ou des événements apparemment banals : un exercice physique vigoureux, la consommation de café, boire du coca, se moucher, la défécation, les rapports sexuels et, surtout, la peur (surprise) et la colère.
Explication (relayée dans la revue « Stroke ») : ces expositions provoqueraient une brève mais nette augmentation de la pression artérielle, susceptible de déclencher la rupture d’anévrisme dans le cerveau. Les spécialistes considèrent que ces données pourraient servir de points de référence précieux pour les patients affectés par un anévrisme ; en tout cas pour la prévention des hémorragies méningées.