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Les espaces verts, un vrai stimulant pour le cerveau

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Les enfants qui évoluent dans un environnement riche en espaces verts bénéficient d’une meilleure progression de leurs capacités cérébrales.
L’avantage n’est pas déterminant, mais néanmoins réel et significatif. Ces facultés cérébrales relèvent de la cognition : mémoire, attention, concentration, raisonnement, résolution de problèmes… Une équipe espagnole (université Pompeu Fabra, à Barcelone) a analysé des données concernant quelque 2.500 enfants âgés de 7 à 10 ans. Elle a pris en compte les caractéristiques environnementales (densité des espaces verts, pollution atmosphérique…) du lieu de résidence, du trajet vers l’école et de l’établissement scolaire, et a demandé aux élèves de réaliser plusieurs tests répartis sur une période d’un an.
Le résultat montre que les enfants dont le domicile et/ou l’école se situent dans un environnement vert progressent mieux que les autres dans la réalisation d’une série de tâches associées aux facultés cognitives. Nous l’avons dit : la différence ne permet pas de conclure à un impact décisif, encore qu’il soit suffisamment net pour que les chercheurs considèrent qu’il existe « une association bénéfique entre les espaces verts et le développement cognitif de l’enfant, et ceci est en partie lié à une moindre exposition à la pollution de l’air ». Ce qui revient aussi à dire que cette pollution peut affecter la progression des capacités de l’enfant, alors que son cerveau connaît une phase importante de maturation.