A midi, mieux vaut ne pas manger gras
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Le coup de pompe de l’après-midi, après un déjeuner trop lourd, est bien connu. Encore fallait-il l’objectiver.
C’est la démarche entreprise par ces spécialistes de l’université d’Etat de Pennsylvanie (Penn State). La sensation subjective de déclin de la vigilance après un repas de midi trop copieux n’est évidemment pas une nouveauté. Afin de mieux comprendre ce phénomène, des tests ont été réalisés sur un groupe d’une trentaine de volontaires, âgés de 18 à 65 ans, en bonne santé générale, d’un poids satisfaisant (pas d’obésité) et exempts de troubles du sommeil.
Durant une petite semaine, ils ont séjourné dans une unité de recherches et une multitude de paramètres ont été passés au crible. L’intention principale consistait à examiner l’association entre la composition nutritionnelle des déjeuners et la somnolence durant l’après-midi.
Le résultat met en évidence un lien très net entre des repas riches en graisses et ce fameux coup de pompe (évalué ici par des mesures objectives) ; sachant que cette relation n’est pas mise en évidence avec les protéines. Cette influence directe des graisses est indépendante du sexe, de l’âge, de l’indice de masse corporelle (IMC), de l’apport calorique fournit par le déjeuner ou de la quantité de sommeil nocturne. En d’autres termes, pour ceux qui veulent préserver leurs capacités de vigilance, tout doux sur le gras à midi.