- dossierQuels sont les symptômes d’un problème au nerf vague ?
- dossierManger du yaourt contre le stress, l'anxiété et la dépression ?
- dossierQuels sont les bienfaits de la couverture lestée ?
- dossier10 alternatives au café avec ou sans caféine : champignons, chicorée, yaupon, cacao cru...
- dossierComment éviter le coup de barre de l’après-midi ?
Enceinte au travail : une période très pénible
news
Une proportion extrêmement importante de femmes considère que le travail pendant la grossesse constitue une période très difficile.
L’enquête a été réalisée en France à l’initiative de la Fondation PremUp (Fondation de coopération scientifique sur la grossesse et la prématurité). Quelque 1.500 personnes ont été interrogées (deux tiers de femmes et un tiers d’hommes).
Que disent les principaux résultats ?
• Près de la moitié des répondantes (43%) indiquent que le fait de travailler en étant enceinte a été un moment difficile, « un souvenir pénible ». La proportion grimpe à 70% pour les 25 à 34 ans.
• Par crainte de la réaction, 20% des femmes enceintes (actuellement ou qui l’ont été) ont attendu au moins… quatre mois pour l’annoncer à leur employeur.
• Quatre hommes sur dix (42%) estiment qu’une collègue enceinte est moins concernée par son travail, qu’elle essaie de pouvoir arrêter le plus vite possible, et qu’on ignore quand elle reprendra ses fonctions après l’accouchement.
• Quasiment aucune femme enceinte n’a été informée par son employeur à propos des conséquences de l’activité professionnelle sur la grossesse. Les aménagements (limitation des déplacements, télétravail…) sont très peu proposés, si ce n’est la possibilité d’adapter les horaires. Et dès lors, sept femmes sur dix considèrent que les entreprises ne prennent pas assez de précautions vis-à-vis des salariées enceintes, que la prévention des risques est insuffisante, alors que l’information fait largement défaut.
Alors que l’on sait les conséquences que le stress et une fatigue excessive peuvent avoir sur l’évolution de la grossesse et sur la santé de l’enfant, ce constat pose de sérieuses questions et appelle à un (gros) effort de sensibilisation des employeurs.