news En fonction de la méthode contraceptive, un certain délai est nécessaire avant que la femme devienne à nouveau fertile après son arrêt. De combien de temps parle-t-on ?
Comme l’explique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), une série de travaux ont été consacrés à ce sujet, mais la plupart se sont focalisés sur la pilule contraceptive, et très peu sur la contraception à longue durée d’action. Une équipe américaine (université de Boston) a suivi quelque 18.000 femmes en désir de grossesse, qui ont précisé leurs antécédents de contraception, leurs caractéristiques personnelles et leurs habitudes de vie.
• 38% utilisaient une contraception orale (pilule)
• 31% une méthode barrière (préservatif, gel, éponge…)
• 8% une méthode réversible de longue durée (injection, stérilet…)
• rien pour les autres ou des méthodes alternatives (retrait du partenaire, calendrier, température, glaire cervicale…)
Que constate-t-on ? Logiquement, les méthodes barrières et alternatives sont associées aux délais les plus courts en termes d’initiation de la grossesse. Le dispositif intra-utérin (stérilet) et l’implant contraceptif demandent - en moyenne - un délai de 2 mois avant un retour à la fertilité. Viennent ensuite l’anneau contraceptif et les contraceptifs oraux (3 cycles), puis le patch contraceptif (4 cycles). Enfin, 5 à 8 cycles sont nécessaires (en moyenne toujours) en cas de contraception hormonale injectable de longue durée d’action.
Le Dr Péluchon poursuit : « Ces données présentent un intérêt certain pour le conseil à délivrer lors d’une demande de contraception. Notons enfin que la durée d’utilisation du contraceptif, quel qu’il soit, ne semble pas avoir d’effet spécifique ».
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