Le volume du placenta, indicateur de risque de trouble mental
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Un faible poids à la naissance et un placenta volumineux peuvent être considérés comme des indicateurs d’un risque de développer un trouble mental plus tard dans l’existence.
Une étude britannique révèle que les enfants qui affichaient un faible poids à la naissance, avec des placentas relativement volumineux, présentent plus d’activité du côté droit de leur cerveau par rapport au côté gauche. Or, cette structure de l’activité cérébrale est liée aux troubles de l’humeur, comme la dépression.
Ces recherches, publiées dans la revue « PLoS One », s’ajoutent à un nombre déjà important de données prouvant que des environnements néfastes pour le fœtus – et qui se traduisent par un poids de naissance plus faible et un placenta proportionnellement plus volumineux – peuvent engendrer des modifications à long terme du fonctionnement cérébral. Comme le souligne le Dr Alexander Jones (Université de Southampton), l’un des auteurs de cette étude, « le développement anténatal est influencé par de nombreux facteurs, dont l’alimentation de la mère pendant la grossesse ou le stress qu’elle éprouve. Cela peut avoir des implications à long terme sur la santé mentale et physique de l’enfant, puis de l’adulte ». |
Les chercheurs ont procédé en examinant les réactions neurologiques de quelque 140 enfants, âgés de 8 et 9 ans ; et ont comparé ces résultats avec leur poids à la naissance et avec celui du placenta, des informations qui avaient été recueillies dans le cadre d’une autre étude.
Dernière mise à jour: mai 2022
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