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Les femmes stressées seraient plus susceptibles d'avoir une fille
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Manger salé augmenterait vos chances d'avoir un garçon et avoir un rapport 3 jours avant l'ovulation vos chances d'avoir une fille… si l'on en croit au moins certaines méthodes. Mais saviez-vous que le stress aurait aussi une influence sur le sexe de votre bébé? Selon une étude récente.
Jusqu'à présent, les chercheurs s'étaient concentrés sur l'impact du stress pendant la grossesse. Par exemple, ils ont découvert qu'une tension excessive pourrait entraver le bon développement du bébé, ce qui augmente le risque d'un faible poids à la naissance, d'une naissance prématurée et d'un système immunitaire affaibli. Une équipe de l'Université de Grenade, en Espagne, a examiné les échantillons de cheveux de 108 femmes enceintes d'environ 9 semaines et a ainsi pu déterminer la quantité de cortisol (l'hormone du stress) au cours des trois mois précédant l'étude. Après cette analyse et plusieurs tests psychologiques, les chercheurs sont arrivés à une conclusion remarquable:
"Si une femme est stressée avant la conception, elle est deux fois plus susceptible d'avoir une fille."
Bien qu'il s'agisse d'une étude à petite échelle, l'équipe a prouvé ce que d'autres scientifiques avaient déjà noté: que le stress à long terme chez les femmes réduit les chances d'avoir un fils. Par exemple, beaucoup moins de garçons sont nés dans les mois qui ont suivi l'attaque terroriste de New York. Les auteurs de l'étude ne savent pas encore comment le stress influe sur la détermination du sexe de l'enfant, mais ils fournissent quelques explications possibles.
Il se pourrait que les spermatozoïdes porteurs du chromosomes X (les gamètes femelles donc), dans leur voyage vers l'ovule, résistent mieux aux conditions défavorables causées par le stress que les spermatozoïdes Y (mâles). Une autre théorie est que les grossesses avec un embryon de sexe masculin sont plus susceptibles de se terminer par une fausse couche que les grossesses avec un bébé de sexe féminin. Les embryons mâles seraient plus vulnérables aux complications causées par le stress. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier ce point.
Source:
Cambridge University Press
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