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La paludisme (malaria) sévit dans de nombreuses régions du globe, et en particulier en Afrique. Les médicaments prophylactiques (prévention) permettent de limiter les risques de contracter la maladie.
Le paludisme est transmis par les moustiques anophèles, et uniquement par les femelles. Lorsqu'elles piquent pour se gorger de sang, elles sont susceptibles de transmettre un parasite appelé Plasmodium. Des millions de personnes sont infectées chaque année à travers le monde, principalement en Afrique subsaharienne.
Les voyageurs qui se rendent dans les régions à risque doivent prendre leurs précautions. En premier lieu, il convient de se protéger contre les piqûres de moustique : le répulsif et la moustiquaire constituent la base de la prévention.
En ce qui concerne les médicaments - les antipaludiques -, la nécessité d'un traitement préventif dépend de plusieurs facteurs : le lieu de destination, bien entendu, la saison, les conditions d'hébergement (hôtel touristique au bord de la plage ou camping en pleine nature ?), les régions visitées, la durée du séjour... Une évaluation doit être réalisée par un médecin, si possible spécialiste de la santé des voyageurs.
• Les antipaludiques ne sont disponibles que sur prescription médicale. Le rythme d'administration (délai entre le début du traitement et le départ, prise quotidienne ou plus espacée...) varie selon le médicament.
• La protection n'est pas absolue : le risque d'être infecté existe toujours, d'où l'impérative nécessité de se protéger contre les piqûres.
• Des effets secondaires sont possibles. Le fait de débuter le traitement suffisamment longtemps avant le départ permet de constater s'il est bien toléré, et le cas échéant de changer de médicament.
Des informations détaillées (zones à risque, types de médicaments...) sont disponibles sur le site de l'Institut de médecine tropicale : cliquez ici.
L'association Question Santé fournit une liste des hôpitaux belges qui proposent une consultation pour les voyageurs : cliquez ici.
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