Rapports sexuels pendant la grossesse : aucun problème !
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Sauf dans le cas d’une grossesse à haut risque, les couples peuvent continuer à faire l’amour sans problème jusqu’à la naissance du bébé.
« Il n’existe que très peu de contre-indications et de risques associés aux relations sexuelles lors de grossesses à faible risque, et il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter », expliquent ces spécialistes. Concernant la question classique de savoir si, surtout pendant le troisième trimestre, le sexe peut déclencher un accouchement prématuré ou si le fœtus risque d’être blessé, les chercheurs du Mont Sinai Hospital et de l’Université de Toronto indiquent avoir passé en revue les travaux réalisés à ce sujet, et concluent qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter, sauf lors d’une grossesse à haut risque.
Parmi les situations qui pourraient s’avérer problématiques, et qui nécessitent un avis médical, on relèvera le risque de naissance prématurée, une grossesse multiple, ou des antécédents d’accouchement prématuré. Une infection touchant les organes génitaux motivera d’évidence une consultation. A titre relativement anecdotique, mais aux conséquences sérieuses, les spécialistes recommandent aux messieurs de ne pas souffler dans le vagin, lors d’un cunnilingus. Cela pourrait causer, expliquent-ils, une (rarissime) embolie gazeuse, avec mise en danger de la vie de la mère et de l’enfant.
De fait, si les fluctuations hormonales, la fatigue, les nausées ou les douleurs peuvent éteindre le désir sexuel chez la future mère, il s’avère que le deuxième trimestre de grossesse s’accompagne généralement d’une augmentation du désir (notamment par l’activation de la circulation sanguine vers les organes génitaux). En tout état de cause, « les couples peuvent être rassurés, même s’ils doivent parfois se montrer patients, ouverts d’esprit, et être prêts à essayer de nouvelles positions au cours des différentes phases de la grossesse ».